non-sco et responsabilité parentale
Et me voilà en pleurs ! De bons gros sanglots de soulagement .
La tension de toute cette année hantée par l’épée de Damoclès que représentait le brevet retombe. Je peux faire, maintenant, une petite annexe à la FSE de ce mois-ci à laquelle je n’ai pu participer. Et oui, la responsabilité des parents et la non-sco, je mesure là comme cela me pèse.
On m’attendait au tournant avec ce brevet ! Qui cela « on »? Tout le monde, personne, moi-même peut-être aussi. Premier examen, premier bilan visible du bien fondé de notre choix. (des bilans, il y en a eu d’autres mais ils ne sont pas si visibles et si directement liés aux yeux des autres, il faut y réfléchir : savoir lire, des attitudes, des comportements, des contrôles pédagogiques positifs...) Le succès à un examen national (si facile soit-il) est une preuve irréfutable maintenant que nous n’avons pas compromis les études de nos chers bambins avec nos idées bizarres...avec mes idées bizarres !
Elles sont loin d’être finies ces études, bien sûr, mais, bugale 1er a réussi à coller à ce qu’exige l’Education nationale, malgré des choix pédagogiques assez éloignés de la norme.
Si il avait échoué, tout me serait retombé sur les épaules, alors que lorsque les enfants fréquentent un établissement scolaire, on peut toujours pester contre les profs, le collège, le programme, l’enfant lui-même qui n’a pas fait ce qu’il fallait. Dans notre cas comment se dédouaner sur l’enfant, alors que l’on a la possibilité de l’accompagner au quotidien ?
Je m’étais préparée, dans le cas où il ne l’aurait pas, (à y survivre ;-D) a ne pas tout prendre sur les épaules, mais je savais que ce serait dur.
Voilà, il l’a, je suis fière de lui, de nous, de tout ce travail depuis 12 ans ]tout en sachant que ce résultat est loin d’être l’ essentiel, mais qu’est-ce que c’est confortable].